RAID Saint Bonnet de Mure / Hungen – du 7 au 12 Mai 2024
Si vous en avez envie, un récit pour vous mettre dans l’ambiance de notre semaine Franco-allemande, avec les souvenirs, les scènes et les anecdotes gravés dans ma mémoire, racontés avec mes mots à moi, pas de ChatGPT, mais qui je l’espère conviendront aux acteurs de ces bons moments passés ensemble. Des moments qui scellent l’amitié. Merci les copains ! - Jo
Mardi 7 :
Rendez-vous est pris devant chez Roger à 5h30. Sont présents au départ : Roger, Richard, Bruno, Joël + Serge venu nous accompagner sur les premières dizaines de kilomètres. Hélène et Michel Kezer se sont levés de bonne heure pour nous encourager et faire les premières photos. Michèle et Jan partiront à 7h30 avec le minibus du SIM (BB9).
Notre ami Richard fera le voyage avec son mulet, car son vélo neuf avec son problème de changement de vitesse est reparti en réparation. Mais son Time rouge connaît la route puisqu’il avait déjà emmené Roger à Hungen lorsqu’il en était le propriétaire.
A noter que Roger a déjà fait 4 fois le voyage en non stop et 3 fois en étapes.
Pour ma part j’avais fait l’aller-retour par étapes en 2012 avec ma fille.
Mardi 7 - 1ère étape : St Bonnet de Mure / Villersexel – 285 km.
Il est 5h40, nous partons sous un ciel couvert mais sans pluie. Il fait encore nuit, et même si ce n’est pas pour très longtemps, Richard, Bruno et Serge ont un petit aperçu de ce qu’est la route de nuit. Nous connaissons tous très bien le début du parcours que nous empruntons souvent sur nos circuits habituels : Jons, Pizay, Chalamont. Nous faisons d’ailleurs halte au panneau d’entrée d’agglomération de Chalamont, un premier arrêt photo à ma demande car j’ai vécu ici de 2 ans à 6 ans. Nous repartons en direction de Lent où Serge à prévu de faire demi-tour. Arrivés dans ce village, notre compagnon de route temporaire décide de pousser un peu plus loin et roule avec nous jusqu’à l’entrée de Bourg en Bresse où nous lui faisons nos adieux. Merci à lui !
Nous continuons à quatre, toujours pas de pluie pour nous, mais nous apprendrons plus tard que Serge, lui, a été bien arrosé en rentrant à St Bonnet. Nous traversons Bourg et après quelques kilomètres, commençons à penser au petit déjeuner. Nous attendrons que Michèle et Jan nous rattrapent et nous mangerons les croissants ensemble. Ils n’arrivent que vers 10h, un peu avant Louhans où nous nous arrêtons pour le café.
Après cette première pause, nous enfourchons nos machines, BB9 nous dépasse pour nous retrouver un peu plus loin. Les petites routes de la Saône et Loire et du Jura que nous empruntons sont agréables et peu fréquentées. A Dole, notre assistance a trouvé à acheter des casse-croûtes assez moyens que nous avons l’autorisation de manger dans un bar PMU avec une petite bière. Pas de temps pour la sieste, il faut repartir pour la centaine de kilomètres qu’il reste aujourd’hui.
Quelques sauts de puce pour le minibus pour nous retrouver et nous encourager sur le parcours. A quelques encablures de Villersexel, Michèle et Jan prennent de l’avance pour préparer notre arrivée à l’hôtel. Après avoir roulé au sec toute la journée, une petite pluie se met à tomber, mais c’est sans importance puisqu’il reste seulement cinq kilomètres. Arrivés au bout de nos 285 km du jour, nous nous installons à l’Auberge de la Terrasse où notre Staff a déjà monté les valises aux portes de nos chambres. Il est environ 18h15.
Roger retrouve des cousins d’Hélène qui résident dans la région, nous trinquons avec une bonne bière. Après le très bon diner du restaurant de l’hôtel, nous montons dans nos chambres pour une nuit que nous espérons réparatrice. Pour ma part, sitôt couché, sitôt endormi, mais malheureusement rapidement réveillé. Surement à cause de la fatigue de la journée, je passe une mauvaise nuit, je dors en pointillés.
Mercredi 8 - 2ème étape : Villersexel / Rastatt – 245 km.
Après un bon petit déjeuner, nous prenons la route, il est 7h40. Comme hier, le minibus partira plus tard. Il fait un peu frais ce matin, mais le soleil est bien présent. Pour le moment, le manque de sommeil ne se fait pas trop sentir, le profil est varié et le décor agréable. La majorité du dénivelé de la journée est sur les 55 premiers kilomètres de l’étape. Les jambes tournent bien jusque là, le paysage est plaisant et c’est ainsi que nous arrivons à Rougemont-le-Château, un lieu qui rappellera des souvenirs scatologiques à Roger. Nous avons passé le kilomètre 54 et déjà plus de 700 m de dénivelé sur les 1060 du jour. Nous traversons des villages où les élus, les musiciens de la fanfare et la population se préparent pour la commémoration de la victoire du 8 mai 1945. Le vent commence à se lever et moi à fatiguer, la suite de l’étape va être difficile.
Nous sommes maintenant en Alsace, au kilomètre 83 à Wittelsheim, nous nous arrêtons sur une place où se déroule la cérémonie du 8 mai, Roger fait une photo car il y a là des enfants en costumes traditionnels Alsaciens. Un message de Jan nous apprend que BB9 et la collation de la matinée nous attendent une dizaine de kilomètres plus loin. Il est 11h40 lorsque nous arrivons vers eux. La pause est bienvenue, je mange sans faim la brioche que notre assistance a prévue pour nous. Je suis fatigué et Roger me donne un tube ‘’coup de fouet’’ pour me requinquer.
Nous repartons après avoir décidé de déjeuner après la frontière. Les kilomètres défilent lentement, nous avons beaucoup de vent de face et c’est Bruno, Richard et Roger qui font le boulot, je reste derrière sans avoir pour autant l’impression d’être protégé tant j’ai les jambes lourdes.
Enfin au kilomètre 138 nous traversons le Rhin, il est 13h45, nous sommes en Allemagne. Après quelques photos, Michèle et Jan nous informent qu’ils ont repéré une petite place sympa dans un village un peu plus loin pour notre repas. Nous y arrivons et prenons place sur des bancs devant une fontaine pour déguster les délicieux casse-croûtes qu’ils ont achetés.
A 14h30, nous repartons, il reste cent kilomètres, petit arrêt aux abords d’Europa Park pour des photos. Le long des routes, il y a beaucoup de pistes cyclables que nous empruntons, mais il n’y a pas d’arbres ni de haies pour nous protéger du vent toujours aussi violent. Heureusement que mes compagnons de route sont costauds car je n’ai toujours pas la force de prendre des relais. A 17h05, au kilomètre 200, le staff nous attend pour un petit goûter. Lors de notre arrêt, arrivent des marcheurs que nous venions de dépasser sur la piste cyclable, ils sont trois, sont Français et nous disent faire une marche de la souveraineté. Ils transportent de la terre de France depuis Strasbourg, qu’ils apportent à la commission européenne à Bruxelles en passant par Stuttgart. Nous posons tous pour la photo.
Nous reprenons nos vélos pour parcourir les 45 derniers kilomètres de l’étape. A une vingtaine de kilomètres de Rastatt, le vent faiblit enfin et j’arrive même à prendre quelques relais. Nous arrivons à l’hôtel à 19h10 où notre assistance a encore tout préparé. Une bière au bar est la bienvenue avant la douche.
Vers 20h nous faisons quelques centaines de mètres à pied pour trouver un restaurant. Ce soir nous avons tous faim et nous nous rassasions, pour certains d’énormes jarrets de porc, pour d’autres de tendres rumsteck ou encore de gros burger (sandwich d’origine allemande) accompagnés de pommes de terre frites maison, le tout arrosé d’une bonne mousse bien sur.
Et maintenant, retour à l’hôtel pour une nuit que j’espère meilleure que la précédente.
Jeudi 9 - 3ème étape : Rastatt / Hungen – 217 km.
Aujourd’hui est un grand jour, puisque nous fêtons les 70 printemps de Roger. Pour moi la nuit a été bonne, nous descendons pour un petit déjeuner vite avalé et avant 7h30 nous sommes prêts pour le départ de la dernière étape de notre périple.
Il fait beau, pas très froid, les routes sont peu fréquentées en ce jour férié, du coup nous ne prenons pas les pistes cyclables ce matin, ce qui nous évite les ralentissements à chaque carrefour. Depuis hier, Roger nous invite à prendre des relais réguliers sur les interminables lignes droites. Ça fonctionne bien, le premier de la file se décale à gauche et se positionne à l’arrière du groupe lorsqu’il a été dépassé par les trois autres. Au kilomètre suivant, même procédure, ainsi nous avançons rapidement, les chiffres du compteur tournent vite et c’est très ludique !
Un peu avant 11h, nous faisons une halte dans un bar pour prendre un café. BB9 arrive quelques minutes après nous. Jan nous dit qu’il a été flashé dans une zone 30, mais sans avoir dépassé de beaucoup cette vitesse difficile à tenir, nous verrons à notre retour si un courrier arrive au SIM, propriétaire du véhicule.
La serveuse nous apporte les tasses de café et nous constatons qu’elles sont marquées des lettres de notre club ECM, comment savaient-ils que nous allions passer.
Michèle et Jan ont apporté une excellente brioche que nous ne mangeons pas à la terrasse car l’établissement fait aussi restauration. Après le café, nous nous déplaçons de quelques mètres pour nous installer sur un banc, une chance pour la serveuse du bar qui vient nous trouver, car suite à une incompréhension entre Roger et Jan les consommations n’avaient pas été payées.
Une poignée de minutes plus tard, nous arrivons à Heidelberg où nous traversons le Neckar, un affluent du Rhin, arrêt sur le pont qui l’enjambe pour une petite photo. Quelques prises de relais plus tard, nous sommes à Eberstadt, , il est 13h40, le staff nous a trouvé un petit coin tranquille dans un parc au bord d’un ruisseau pour notre déjeuner. Notre néo-septuagénaire s’inquiète du timing, notre arrivée à Hungen est prévue pour 18h et il reste 90 km. Sitôt notre repas avalé, le Top départ est donné, il est 14h05, nous reprenons la route et nos relais qui fonctionnent bien.
A un moment nous nous retrouvons sur une route à grande circulation, sans piste ni bande cyclable, pendant environ une dizaine de kilomètres. Je ne suis pas certain que nous ayons le droit de rouler là, en tout cas c’est assez impressionnant et nous parcourons cette partie du parcours le plus rapidement que nous pouvons.
Nous traversons le Main, fleuve à l’entrée de Francfort à 15h40, nouvel arrêt photo sur le pont. Dans le centre, vers 15h50, nous trouvons les cinq cyclos de Hungen venus à notre rencontre. Après d’amicales poignées de main, nous nous laissons guider par eux pour sortir de la ville. 15mn plus tard, nous retrouvons notre minibus et ses occupants, nous nous arrêtons pour une photo du groupe Franco-allemand.
Nous repartons pour les 37 km qu’il reste, la fin du voyage se passe bien, dans l’ensemble, nous avons à peu près le même niveau que les Allemands et nous. Cependant, nous roulons d’un bon train, lorsque Richard dépasse toute la file pour faire ralentir les premiers, un des cyclos a du mal à suivre la cadence derrière. C’est un monsieur qui porte un sac sur le dos et Richard ne connaissant pas son nom nous dit ‘’Handy Bag a du mal à suivre’’. Anecdote amusante qui nous a fait beaucoup rire et dont nous avons plusieurs fois reparlé les jours suivants.
Ce sont les Allemands qui nous guident vers la destination finale, mais ils n’empruntent pas le même parcours que celui que Roger avait tracé, du coup nous avons perdu nos accompagnateurs motorisés. Ils nous retrouvent néanmoins à petite distance de l’arrivée car Jan a le suivi GPS de Roger.
Nous rentrons dans la ville jumelée avec Saint Bonnet de Mure et nous nous positionnons les quatre de front, comme des Pros au départ de la dernière étape du Tour de France. Nous arrivons sur Marktplatz où la municipalité et les comités de jumelage des villes Allemande et Française nous accueillent sous des applaudissements nourris. Il est 18h05, nous avons tenu les délais. Nous posons pour quelques photos et à 18h09, nos vélos toujours en main et le casque sur la tête, on nous sert notre première bière d’une longue série. Roger reçoit un ballon bleu (heureusement pas vert) avec une belle inscription « Happy Birthday ». L’émotion est à son comble !
Après les réjouissances de l’arrivée, nous sommes conviés à remonter sur nos machines pour nous rendre chez Dominique et Carsten Beinecke (Carsten qui est un des cyclos Allemand) à quelques centaines de mètres de là. Roger avec Hélène qui est montée en voiture la veille seront logés comme à l’accoutumé chez une amie de longue date.
Nous arrivons devant la très grande maison où nous allons passer trois nuits. Nos hôtes nous invitent tout de suite à prendre une bière en compagnie de nos nouveaux amis cyclistes, avant de nous montrer nos immenses chambres, celle de Michèle et moi étant équipée de l’une des cinq salles de bain du logis.
Après une bonne douche, nous embarquons dans le grand Van familial pour rejoindre le groupe franco-allemand et commencer le programme des festivités du séjour. Ce soir c'est un barbecue géant avec à l’honneur Roger qui arrose sa première journée de septuagénaire et qui après un petit discours, reçoit ses cadeaux des comités de jumelage et de ses amis de l’ECM.
Vendredi 10 :
Après une excellente nuit, nous prenons un copieux petit déjeuner préparé par Dominique avec charcuterie, fromage, viennoiseries, confitures et j’en passe. Dans cette maison, tout est démesuré, le petit déjeuner, la maison elle-même, les pièces, la table de billard et même les deux chats Bella et Bruce que nous présente la maîtresse de maison. Ils sont de race Maine Coon et font deux fois la taille d’un chat courant et avec des oreilles de Lynx.
Ensuite nous descendons au village à pied pour suivre le programme prévu par le comité de jumelage de Hungen. Ce matin c’est visite guidée du château du 15ème siècle, qui a la particularité d’être occupé par plusieurs propriétaires qui ont acquis leur logement pour une somme modique à la condition de rénover les lieux dans les règles de l’art, ce qui fait que cette bâtisse est tout simplement magnifique et dans un très bel état. Nous continuons ensuite par une visite de la ville avec ses anciennes maisons à colombage. En fin de matinée, nous nous installons en terrasse sur la place du marché pour une bière rafraîchissante. Il est maintenant l’heure de nous rendre au ‘’Hof Grass’’, un restaurant de grande qualité où nous mangeons un excellent repas en extérieur dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Les mets, le vin et surtout les desserts sont très appréciés par les gourmands que nous sommes.
Je vais vous narrer ici, avec l’autorisation de la victime, le seul dommage subi par l’un d’entre nous. Richard, craignait déjà avant le départ les douleurs dues aux nombre important d’heures passées sur le vélo. Au bout de 3 jours consécutifs, tout le monde a forcément mal aux jambes, au dos, aux bras, au cou et surtout au fessier. Richard lui n’a pas seulement une douleur, il a la chair à vif et le pauvre demande donc à Dominique qui nous ramène du restaurant de l’arrêter devant l’Apothèque afin de trouver la pommade qui le soulagera. Bruno qui partage la chambre avec lui propose ses services pour appliquer le remède bienfaiteur, mais je crois que finalement Richard s’est débrouillé seul !
Pour l’après-midi c’est quartier libre ou concours de pétanque, Roger participe à ce dernier. Nous, notre logeuse, souhaite nous faire faire une petite marche dans la campagne sur les hauteurs de la ville vers une ancienne mine de minerai de fer. Les cuisses sont un peu douloureuses, mais ces 4 ou 5 km de marche assez rapide nous font finalement du bien.
Suite à cette petite sortie, nous rentrons chez lez Beinecke pour une collation arrosée d’un apéritif très apprécié ici en Allemagne nous dit-on, breuvage composé de Schweppes additionné de vin doux rosé provenant de … Gironde.
Le soir, nous nous rendons à la cérémonie d’ouverture de la 31ème semaine européenne, le pays à l’honneur est l’Italie. Tout commence par une danse réalisée par une réfugiée Ukrainienne, puis ce sont des discours dont celui de Florence Sapin qui est la présidente du comité de jumelage de Saint Bonnet de Mure qui est parfaitement bilingue et qui traduit chaque paragraphe de son intervention en Français. Ces discours sont entrecoupés d’autres danses et du témoignage de la fille d’un immigré Italien qui raconte sa vie depuis son enfance et son arrivée à Hungen jusqu’à aujourd’hui. Monologue en allemand, donc incompréhensible pour moi, accompagné de chants magistralement interprétés par un chanteur Italien qui égayera la soirée avec « Volare, O Sole Mio ou encore Bella Ciao. Tout ceci se termine par un buffet de spécialités italiennes, mais nous nous contenterons d’une bière avant de nous faire raccompagner par Carsten.
Samedi 11 :
Encore une bonne nuit, encore un bon petit déjeuner. Après nous être bien rassasiés, Dominique nous descend avec le Van pour retrouver le groupe.
Ce matin nous prenons un bus qui nous emmènera à Bad Homburg, ville thermale dans la banlieue de Francfort. Visite de la ville avec une guide allemande prénommée Marianne au look que je qualifierais de rétro-excentrique, mais le personnage connaît bien son sujet. Nous déambulons dans les rues où ces dames posent pour une photo exclusivement féminine. Nous visitons deux églises, une catholique et une protestante et un château du 17ème siècle, construit par je ne sais plus qui et qui fût la résidence estivale des rois de Prusse. Chose remarquable dans l’église catholique, un mariage est en préparation, il y a une voiture décorée devant et à l’intérieur, des feuillets sont posés sur les bancs et là devant chaque place est posé un mouchoir, qui peut nous faire supposer que les mariages allemands sont souvent émouvants !
Après cette réjouissante matinée, il est temps de se désaltérer, ce que nous faisons dès que nous arrivons à l’auberge qui est réservée pour notre repas, en commandant la bière désormais habituelle. Les plats que nous avions choisis dès ce matin dans le bus, nous sont servis dans la cour de cette ancienne scierie transformée en restaurant.
Le repas pris, nous retrouvons le bus pour rentrer à Hungen à une heure de route. A l’arrivée et en attendant l’heure de la collation du soir (prévue à 17h) au restaurant « Unter den Linden » en Français « Sous les Tilleuls » nous cherchons un endroit pour soulager une envie présente et nous trouvons un bar où nous ne pouvons pas faire moins que de commander une mousse. Nous flemmardons un moment, mais il est temps de nous rendre au restaurant où nous avons droit à une bière « unter den linden » que nous prenons volontiers car il y a au moins 30 mn que la dernière a été bue. Le repas qui suit débute par un très bon potage suivi par des bouchées diverses et variées.
A 19h nous sommes reçus dans la salle de musique du château que nous avons visité hier matin, pour une soirée Histoires vraies de l’histoire, intitulée de l’Ecosse à l’Europe 1688 – 1788, racontée par un couple de conteurs musiciens en costume d’époque et instruments violon et cornemuse. Il est question du roi James Stuart d’Angleterre et d’Ecosse et de sa descendance. L’histoire se poursuit jusqu’à ‘’Bonnie Prince Charlie’’ alcoolique mort à Rome en 1788. Histoire certainement très intéressante, mais racontée intégralement en allemand donc … et entrecoupée de morceaux de musique du 18ème siècle, interprétés en direct par les deux musiciens.
Soirée un peu soporifique, notamment pour mon voisin de gauche, un certain Bruno B. qui je pense va finir par tomber de sa chaise. Roger, un peu plus loin dans la salle, doit aussi trouver le temps long et m’envoie des messages, dont celui-ci au moment où le joueur de cornemuse a un problème avec la tuyauterie de son instrument « il a pété une durite ». Un moyen de faire passer le temps !
La représentation terminée, il est prévu de terminer la soirée dans un bar de la ville où nous prenons une dernière consommation. Tous les cinq, nous remontons à pied pour notre dernière nuit chez nos hébergeurs. Dès que nous arrivons devant la maison, Dominique et Carsten sortent car ils veulent que nous allions sur le haut du village loin des lumières pour tenter de voir une aurore boréale que certains ont vu la veille au soir et qui doit réapparaitre ce soir parait-il. Nous allons donc sur les chemins dans la nuit noire et fraîche pour espérer voir quelque chose. Il se passe une bonne heure, mais toujours pas la moindre lueur et nous commençons à avoir vraiment froid. Carsten nous propose de rentrer, ce que nous acceptons volontiers. Seules Dominique et Michèle restent sur place et discuteront encore un moment sans être récompensées de leur patience !
Dimanche 12 :
C’est notre dernier réveil dans cette belle et agréable demeure, le retour chez nous est pour aujourd’hui. Une fois tout le monde debout, nous commençons à charger le minibus qui attend aux côtés du Van Volkswagen, de la petite Mercedes de Dominique et de la belle Porche GT4 jaune de Carsten. Dominique vient nous chercher car le petit déjeuner est prêt. C’est le dernier que nous prendrons ici, et pour la circonstance, nous avons droit à des œufs brouillés et des saucisses grillées en plus du menu habituel. Nous mangeons de bon cœur ce gargantuesque repas matinal. Au moment du départ, Carsten charge deux caisses de bières qu’il avait prévu pour nous. Nous aurons vraiment été reçus comme des rois.
Le rendez-vous avec le groupe a lieu au parking du départ des bus. Nous montons dans notre véhicule pour la première fois depuis notre départ de Saint Bonnet, puisque nous n’avons eu aucun problème mécanique, météorologique ou de santé tout au long de nos 747 km de vélo. Jan prend le volant pour nous descendre au point de départ groupé. Les adieux sont émouvants après les bons moments que nous avons passés avec les Allemands. Certains nous affirment qu’ils viendront à Saint Bonnet de Mure pour le 14 juillet. Il se dit même que les cyclistes allemands pourraient descendre en 2025 en étapes, Roger émet l’idée si cela se fait, de monter par le train et de redescendre avec eux à vélo.
Nous prenons la route en petit convoi, la voiture de Hélène et Roger, le minibus de location du comité de jumelage Murois et BB9. La municipalité de Saint Bonnet partira plus tard dans la matinée. Dès le début du trajet, Florence Sapin crée un groupe Whatsapp pour correspondre pendant le voyage et entre autres de décider des pauses. Nous nous arrêtons toutes les deux heures environ pour café, changement de chauffeurs, pause pipi ou casse-croûte. Le parcours, tout en étant aussi long qu’à l’aller en distance, est beaucoup plus court en temps de trajet. Avant 18h nous sommes tous rentrés chez nous, des souvenirs plein la tête et une belle histoire à raconter.
Merci à mes compagnons de route Roger, Richard, Bruno et à nos deux assistants Michèle et Jan qui nous ont grandement facilité le voyage.
Merci au comité de jumelage qui en plus de couvrir nos frais, nous a fait profiter des réjouissances du séjour.
Et cette fois ci encore, merci au SIM pour le prêt du véhicule.
Si vous avez eu la patience de me lire jusqu’à la fin, bravo à vous et j’espère que vous n’êtes pas « tombé de votre chaise »
Sollicitée par le Syndicat Intercommunal Murois (SIM) pour participer à l'édition 2021 du Téléthon, l'ECM a répondu à l'appel par une belle prestation collective ! Ainsi, une douzaine de cyclos se sont relayés 6 heures durant pour effectuer un maximum de kilomètres, une fois n'est pas coutume...sur des vélos d'appartement ! Se relayant toutes les 30 minutes, chaque participant a tout donné afin d'atteindre l'objectif que nous nous étions fixés : atteindre 180 kilomètres. Et croyez-nous, la volonté d'atteindre l'objectif et l'esprit de compétition amicale ont galvanisé les participants ! Après d'intenses efforts et de sueurs abondantes l'équipe des cyclos a atteint 180,9 kilomètres l'expérimenté Jean dépassant même l'objectif sur le dernier relais dans une maitrise inégalée, sans une seule goutte de transpiration !
Bravo à tous les cyclos qui ont pédalé dans la bonne humeur lors de cette nouvelle édition du téléthon ! Le SIM remettra ainsi une somme au téléthon en fonction du kilométrage parcouru.
En 2021, Roger s'est lancé le défi d'effectuer "la Route des Grandes Alpes" à vélo.
Il nous raconte son aventure...
Je suis parti le 9/09 de Thonon, point de départ de la route des grandes Alpes.
Une première journée sous quelques averses et une route mouillée pour avaler les 111 premiers kilomètres et 2573 m de dénivelé avec le col des Gets, le col de Chatillon, le col de la Colombière et le col des Aravis.
Le deuxième jour s'annonce dans les mêmes conditions de routes mouillées avec 111 km au programme et 3243 m de dénivelé. Rien de moins que le Col des Saisies, le col du Cormet de Roselend et la montée sur Val d’Isère. L'arrivée à Val d’Isère se fait sous la pluie, la montée est difficile avec de nombreuses circulations alternées et une route défoncée !
Enfin le beau temps pour effectuer les 106 km et 1952 m de dénivelé de cette étape lors de laquelle je franchis le col de l’Iseran et le col du Télégraphe. Je casse un rayon en haut du télégraphe (seul incident du parcours) ce qui m'oblige à redescendre à Saint Jean de Maurienne pour réparer.
Cette étape est la seconde avec plus de 3000 m de dénivelé, effort nécessaire au franchissement de 3 cols à plus de 2000 m : col du Galibier, Col de l’Izoard et l'arrivée à 2 km du sommet du col de Vars soit au total 123 km et 3250m de dénivelé. Heureusement le beau temps m'a aidé !
Avant dernier jour de mon périple, à partir de cette étape c'est une découverte pour les cols avec le soleil ! Je termine le col de Vars puis enchaîne avec le col de la Cayolle et le col de Valberg soit 116 km et 2193 m de dénivelé.
Enfin, dernière étape et l'arrivée à Nice après encore 143 km et 2867 m de dénivelé passant par le col de la Caillole, le col de Saint Martin, le col du Turini et le col d’Eze. Passage par Saint Martin de Vésubie avec les reste des inondations de 2020, très impressionnant !
J'ai réalisé ce raid avec Hélène qui s’est chargé de l’assistance, pas facile pour elle de conduire pendant 6 jours sur ces routes de montagne.
Total 710 km et 16258 m de dénivelé et prêt à recommencer l’année prochaine avec la traversée des Pyrénées !
Bravo Roger et merci d'avoir partagé avec nous cette superbe aventure !
St Bonnet - Dunkerque - St Bonnet, itinéraire d'un passionné
Jean-Jacques aime les défis, d'autant plus s'ils allient le plaisir de pédaler, à la découverte des paysages et du patrimoine français. Il ne fait pas partie de ces néo-bobo-à-vélo post confinement qui ont découvert qu'à vélo tout est plus beau. Jugez plutôt : le raid Lyon-Mont Blanc l'année dernière, la traversée des Pyrénées la même année et bien d'autres encore par le passé...
Cet été, Jean-Jacques a décidé d'aller à ...Dunkerque ! Oui, oui, "dans le Nooorrd" comme disait Galabru dans "Bienvenue chez les Ch'tis". Alors Jean-Jacques, pourquoi Dunkerque ?
"Parce que je ne connaissais pas le nord de la France ...et j’avais promis d’aller voir la sœur d’une amie de St priest, qui habite Dunkerque..." (Ah, effectivement, on comprend mieux...) "Départ le mardi 25 aout, le lendemain du retour de mes vacances dans les Pyrénées. Arrêts surprises chez 3 amis en chemin et première nuit au camping de Macon. Très beau camping mais bruyant, j’avais l’impression de voyager dans un train. Ensuite mon parcours est passé par St Jean de Losne, St Dizier, Chalon en Champagne, Reims, St Quentin, Lens, Béthune et enfin Dunkerque, avec une arrivée dans l’après-midi et 900 km environ. Côté météo, temps couvert le matin les premiers jours et ensuite beau temps pour le reste du voyage. Quelques nuits au camping et d’autres à l’hôtel lorsque la visite de la ville avait un intérêt. Après une journée de repos bien méritée et très sympathique c'est déjà l'heure du retour via la Belgique, Lille, Valenciennes, Maubeuge, Charleville Mézières, Longwy, Luxembourg, Metz, Nancy - rencontre avec un ancien crozétien - Lunéville, Saverne - nuit chez une ancienne collègue de boulot - Strasbourg - rencontre avec une nièce et ses enfants - Colmar, Belfort, Maîche, Champagnole, Varennes st Sauveur - nuit chez des amis - Pont d’Ain et enfin St bonnet de Mûre. Et surprise à quelques km de l’arrivée, les chtites biloutes de l’ECM sont en vadrouille et me rejoignent pour faire les derniers km ensemble ! J’ai toujours passé de bonnes nuits sous la tente, notamment aux camping de Metz, Strasbourg, Champagnole... et dans les autres hébergements. Je n’ai pas eu de problème technique (sauf un porte bagage) et mes jambes ont bien tourné. Le vélo avec les sacoches faisait 40 kg certains jours avec le ravito. Merci à Jean Georges le mécano. Je n’ai pas rencontré beaucoup de randonneurs à vélo. J’ai toujours roulé seul, avec un peu d’ennui parfois, paysages uniformes, piste au bord des canaux. Principale difficulté, l’entrée et la sortie des grandes villes, malgré l’aide du GPS. Bilan 2400 km en 24 jours et 12 000 m de dénivelé positif. L’année prochaine…"Merci à Jean-Jacques pour avoir partagé avec nous cette aventure en solitaire et bonne route !
Crise sanitaire oblige, il a bien fallu s'adapter ! Les réunions n'étant encore pas autorisées, les cyclos de l'ECM ont souhaité poursuivre avec sérieux leur engagement dans la vie du club. Ainsi, des réunions clandestines ont régulièrement été organisées tout au long de l'été afin de faire le débriefing des sorties du jour, préparer les prochaines, discuter des modalités techniques pour assurer la distanciation entre vélo, etc. Ainsi, à tour de rôle, Michel, Fred ou encore Jean Paul se sont proposés pour accueillir ces réunions. Bien entendu, une petite collation a été proposée en marge des débats...
La date de la prochane réunion n'est pas encore fixée mais l'ordre du jour sera concentré autour de l'art de (se) rouler dans le bitume frais (avec ou sans plume), le nettoyage du vélo à l'essence et s'il reste un peu de temps le blocage de roue : illustration à l'appui...
Nouvelle année rime souvent avec bonnes résolutions. A l'ECM nous avons décidé de prendre les mêmes que l'année dernière, à savoir : continuer à prendre du plaisir, partager des moments de convivialité tout en continuant à promouvoir notre sport de prédilection, le vélo !
Nous avons ainsi mis nos résolutions en application dès le 11 janvier dernier autour de la traditionnelle galette des rois du club organisée à la salle de la Fruitière à St Laurent. A cette occasion, Monsieur le Président a tenu a remercié la ville de St Bonnet, le SIM, l'ensemble des sportifs, jeunes et moins jeunes, les bénévoles pour leur soutien lors des différentes manifestations ainsi que les parents et accompagnants qui sillonnent les routes du département, de la région et même de la France pour porter les couleurs du club, notamment pour les compétitions de jeunes.
Monsieur Jourdain, Maire de St Bonnet de Mure et Monsieur Dénissieux, Président du SIM ont également salué la très bonne santé du club et ont remercié les organisateurs pour cette invitation. Ils ont ensuite pu assister à la remise des différents prix et distinctions du club, parmi lesquels :
Bravo à tous !
Il était alors bien temps de se délecter d'une bonne part de galette et d'un verre pour fêter cette nouvelle année !
Le 14 décembre dernier, l'ensemble du club s'est retrouvé pour partager huîtres et moules marinières. Initié par Daniel soutenu par une équipe désormais rodée à l'ouverture de quelques centaines d'huîtres, c'est un moment convivial qui vient traditionnellement clore une saison cyclo encore riche cette année ! Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette journée et à l'année prochaine pour de nouvelles aventures...
Le 9 novembre dernier, l'Étoile Cycliste Muroise a accueilli avec grand plaisir l'Assemblée Générale de la FFCT du Rhône. Ce sont ainsi une soixantaine de personnes venant des quatre coins du département qui se sont réunies, représentant les 62 clubs et leurs 2756 licenciés !
Monsieur Jourdain, Maire de St Bonnet de Mûre, a introduit la séance en souhaitant la bienvenue aux participants. François Mazars, Président de l'ECM a ensuite présenté notre club, ses activités et en a profité pour rappeler la date de la Randonnée des Mûriers organisée par l'ECM, le 14 mars prochain ! Les divers bilans et rapports propres à l'AG de la FFCT du Rhône ont ensuite été exposés durant toute la matinée.
Enfin, fidèle à sa tradition d'accueil, les participants ont pu profiter du café, de viennoiseries ou encore d'un apéritif offert par la Municipalité avant de se restaurer à midi !
Incorrigible Angelo...! Même sur son vélo, il ne peut s'empêcher d'être gourmand et son flair exceptionnel a paraît-il fait des merveilles cet automne pour dénicher cèpes, girolles, rosés...La preuve encore une fois lors d'une sortie cyclo, où la cueillette fut bonne ! Prochaine réunion cyclo, poëlée de cèpes, Angelo...
Du 31 août au 2 septembre dernier, et pour la 3e année consécutive, était organisé un week end cyclo en montagne. Sous la houlette de Pierre F., un groupe de 13 cyclistes et 4 accompagnatrices s'est donc rendu du côté de Bessans.
Dès le 1er jour, et après un (court) échauffement dans les rues de Lanslebourg, nos cyclos se sont attaqués sans appréhension au col du Mont Cenis culminant à 2083 m.
Le lendemain, nos coureurs se sont élancés sur les traces du Tour de France et aux 14 kms d'ascension du Col de l'Iseran, défiant ainsi les difficultés liées à l'altitude. Chacun à son rythme a ainsi eu la chance de rejoindre le sommet à 2770 m et de redescendre sans encombre ce qui ne fut pas le cas des coureurs du Tour ! et Toc !
Enfin, pour la dernière, l'ECM s'est offert la myhtique montée du col de Chaussy (14 km) et les fameux 18 lacets de Montvernier également effectués par le Tour de France en 2016
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Cette nouvelle édition du week end en montagne de l'ECM fût donc une réussite sous le signe de la convivialité comme d'habitude. Merci à Pierre !
Cette année, une mention spéciale est à décerner à Angelo qui, non content d'être régulièrement sur le podium mensuel du ruban bleu cette année, a réussi avec brio grâce à ses nouvelles hanches profilées en carbone, à gravir tous les sommets proposés ! Bravo à lui !
Rendez-vous est désormais pris : chaque année depuis 65 ans c'est l'anniveraire de Michel le 13 août. Ca tombe bien, cette année le 13 août était un mardi, jour de sortie du club. Du coup, Michel, sympa, a proposé un débriefing de la sortie du jour chez lui, histoire de fêter son anniversaire. Organisé un peu à la dernière minute, il a fallu modifier le parcours proposé par Jean, mais bon pour une fois personne n'a râlé ! L'épouse de Michel, Marie Jo, avait tout préparé pour la réception et ce fut une réussite, même la chienne en a profité et a mangé quelques gâteaux bravant l'interdiction, c'est dire si Michel était content et tout les participants aussi ! Un grand merci à toi Michel et ...Bon anniversaire !
La dernière réunion de l'année "scolaire" s'est déroulée le 28 juin dernier, en plein air ! A l'issue des débats sur le choix cornélien entre le Lot ou Langogne pour la semaine cyclo en 2020, un joyeux barbecue a réuni les membres du club mais aussi les conjoints et enfants. L'apéritif a été offert par Paul, Daniel et Christian pour leurs 240 ans (cumulés), ils se sont vu remettre un bidon tout neuf pour leurs prochaines sorties !
Certains fêtaient leurs 80 ans, d'autres leur retraite !Remerciements également à Domi pour les fameux desserts qu'il nous a offerts ! Un grand merci à tout le monde pour l'engouement et la convivialité lors de cette belle soirée. Prochaine réunion fin août !
Tous les clubs affiliés fsgt69 étaient invités à cet évènement convivial et gratuit. Le circuit proposé, 115 km avec 1252 m de dénivelé, comportait comme principales difficultés Le Mont Thou et le Mont Verdun.
Rendez-vous était donné devant le « Briscope »à 7h30 à Brignais. Pierre V et Serge ont fait le déplacement au départ et les voilà partis, à l’heure ….Le beau temps les accompagne le long du parcours prévu : Vourles, Vernaison, Solaize, St Symphorien d’Ozon, où le groupe déjà constitué d’une vingtaine de cyclos s’agrandit avec ceux du vélo club Max Barel venus à leur rencontre.
Le parcours vient saluer notre village de Saint bonnet de Mure puis Genas où deux nouveaux cyclos du club rejoignent le peloton (Fred M et Michel). Le groupe est alors constitué d’une quarantaine de cyclos de différents clubs, illustrant la convivialité qui règne chez les cyclos. Poursuivant par Jons et Tramoyes, c'est à Mionnay qu'à lieu le ravito d’eau fraiche tant attendu avec l'originalité d'être offert à l'arrière de la Simca Versailles d’un bénevole du Vélo Club de Brignais.
Mais il est alors temps de s'attaquer au menu du jour, la température et la route se mettent à grimper ! Dispersion dans la montée, chacun monte à sa cadence, mais pas de souci, regroupement au sommet du Mont Verdun. Puis c'est le retour à Brignais en passant par Brindas et Chaponost, quelques petites bosses commencent à faire souffrir les jambes.
Arrivée à 12h20 avec finalement peu de retard sur le planning prévu, mais de bon souvenirs !!
Bravo à tous les participants et merci au VC Brignais pour l'organisation.
Une fois n'est pas coutume, le webmaster se met à la Une du site !
En effet, j'ai profité du rallye organisé par nos homologues du club cyclotouristes Matheysins le 22 juin pour aller pédaler dans des contrées plus montagneuses que par chez nous, du côté de La Mure située le long de la Route Napoléon lorsqu'on descend vers Gap. Voici le déroulement d'une belle journée cyclo...
Programmé depuis quelques semaines avec mon papa, nous mettons le réveil à 5 h ce samedi matin. Après un bon petit déj. nous voilà en route pour La Mure. Arrivés à Grenoble, petite inquiétude, il pleut. L'inquiétude croît avec le brouillard dans la rampe de Laffrey, mais soulagement à l'arrivée sur le plateau matheysin, les orages de la nuit laissent la place à un bel ensoleillement qui met en valeur le massif de l'Obiou en fond d'écran.
7h30, nous voici sur le vélo avec au programme un parcours de 115 km et 2200 m de dénivelé. Tout d'abord la descente jusqu'au pont de Ponsonnas, bien connu des amateurs de saut à l'élastique. Puis la montée se fait progressivement à travers de splendides paysages de montagne.
Après un 1er ravito à Pellafol s'engage la lente montée vers le Dévoluy en passant par le défilé de la Sioule, gorges encadrées de hautes falaises. Changement de département, changement de balisage ! Nous quittons effectivement l'Isère pour entrer dans les Hautes Alpes et emprunter une partie du circuit de découverte du Dévoluy.
Nous arrivons au point culminant de la randonnée, le Col des Rioupes à 1430 m d'altitude, plus connu pour sa station de ski de la Joue du Loup.
Nous amorçons la descente sous un ciel moins lumineux et qui, à l'approche du second ravito, ne laisse plus aucun doute sur l'issue de la sortie : nous allons nous mouiller. L'orage éclate lorsque nous franchissons le barrage du Sautet et nous grimpons vers Corps sous le déluge (et là j'ai une petite pensée pour les collègues de l'ECM !). L'eau qui ruisselle sur la peau transpirante, les yeux qui piquent, les lunettes criblées, l'arrière train sur une éponge, les chaussettes collées dans le fond...qui a déjà roulé sous la pluie sait tout cela. Nous prenons la décision de couper par la Route Napoléon pour s'éviter une pénible ascension sous la pluie. Finalement nous retrouvons le parcours une dizaine de kilomètres plus loin en même temps que le soleil. La fin du parcours ne dément pas le profil en long d'openrunner, des faux plats montants qui laissent peu de répit aux jambes mais laissent le temps de profiter du panorama au loin sur la chaîne du Vercors. Mont Aiguille et Grand Veymont désormais bien nettoyés et ensoleillés compensent les derniers efforts. Arrivée à 13h15 et 112 km au compteur...Entre 120 et 150 participants, la météo ayant eu raison des 200 de plus habituels...
Au final, cet orage restera au rang de l'anecdote, tant le parcours et les paysages étaient magnifiques, Merci Papa ;-).
Je vous le conseille donc pour l'année prochaine !
Florent.
Les 2 Fred, Serge et Roger ont fêté l'été avec un peu d'avance au rallye du même nom organisé par Veloccio 69 à Sathonay-Camp jeudi 13/06 dernier. Un super parcours de 98km dans le beaujolais, agrémenté d'un ravito à Montmerle sur Saône et d'un barbecue à l’arrivée ! L'accueil y fut chaleureux et l'ambiance superbe. Bravo à eux !
Les 1er et 2 juin derniers, Jean-Jacques a participé pour la première fois à la Lyon-Mt-Blanc. Un peu d'appréhension avant de prendre le départ d'un raid de 2 jours sur autant de kilomètres (200 km entre Bourgoin Jallieu et Combloux) et de dénivelé (3550 m le 1er jour, 2400 m le lendemain).
Mais il relève le défi et nous livre son expérience :
" Départ à 7h, bagage déposé, parking gardé pour la nuit. Les premiers 80 km sont plat, j’ai donc pu rouler en groupe. Les ravitaillements sont bien achalandés, tous les 50 km, et toujours à l’écart du circuit pour une meilleure sécurité et une tranquillité des cyclos, avec pointage obligatoire. Et vigilance au départ pour reprendre la bonne direction. Je l’ai vécu…Et les côtes et les cols se succèdent, chacun va à son rythme. Le col des Glières et son plateau seront un bon souvenir, ensuite le col des Aravis avec beaucoup de monde, surtout des motos. La fin du parcours est longue, fatigue, ennui, j’ai roulé souvent seul. Et enfin c’est l’arrivée à Combloux, dans un lycée, accueil chaleureux, ravitaillement copieux avec bières. Les chambres sont confortables, le repas en libre-service est de bonne qualité et en quantité. Le lendemain, petit déjeuner et départ à 7 h, très beau parcours également, notamment la descente du col du FRENE. Et la solitude du coureur de fond, avec des bosses bien ardues du côté de DOLOMIEU, et la dernière à DEMPTEZIEU. Un parcours accessible à tous, il faut prendre son temps, pas de chrono, j’ai mis 11h environ avec une moyenne de 21 km/h. Le parcours change tous les ans, intérêt supplémentaire pour découvrir ces belles routes de montagne. Le circuit est bien fléché, pas de risque de se perdre, et cerise sur le gâteau, ravitaillement en eau supplémentaires pour le retour, j’en ai profité. Je vous le recommande."Bravo à Jean-Jacques pour ce raid et merci à lui d'avoir représenté le club !
Le 29 mai dernier avait lieu la traditionnelle réunion mensuelle des cyclos, l'occasion de faire le point sur le mois passé, riche en évènements avec la semaine cyclos à Digne notamment. C'était également l'occasion de préparer (et oui déjà !) la semaine cyclos 2020 ! Après un vote unanime, la semaine du 6 au 13 juin a été retenue. Prochaine étape, choisir le lieu de séjour : merci à tous les intéressés de rendre rapidement réponse à Roger (avant le 13 juin) selon les propositions qui vous ont été envoyées.
Comme d'habitude, la réunion s'est clotûrée avec un apéritif dinatoire préparé par Florent (et sa femme !) et par de réjouissantes lasagnes maison préparées par Angelo (et sa femme aussi !)...certains auraient mangé le plat...
Le 16 mai dernier, les cyclos ont profité d'une belle sortie pour se retrouver à midi à l'auberge de Larina à Annoisins Châtelans. 15 sportifs s'y sont rendus en vélo selon des parcours adaptés pour qu'un maximum de personnes puisse participer (merci à Jean pour les parcours !). 5 courageux ont gravi le calvaire de Portes. Les dames de ces sportifs étaient invitées et 21 personnes se sont donc retrouvées autour d’un bon repas. Un grand merci à Oscar qui a participé à l’apéro pour arroser sa nouvelle voiture alors qu’il n’a pas pu être des nôtres.